En 1986, un regroupement de bénévoles s’est constitué en association pour répondre au besoin de créer un lieu d’accueil pour les personnes âgées du Canton. Grâce à divers dons de personnes privées et notamment de Sœur Agnès, l’établissement a pu voir le jour. En remerciement, l’association a choisi de donner son nom à la structure. A l’origine, la maison était un presbytère généreusement offert par un ancien prêtre du village. Un escalier en bois au cœur de la bâtisse témoigne de l’architecture de cette ancienne maison curiale.

Le 1er avril 1989, la maison de retraite Sainte Agnès a ouvert ses portes avec 27 résidents.
Ce lieu de vie a pour vocation de permettre à celui qui y réside de rester au plus près de ce qu’il a toujours été et de ce qu’il a vécu, d’où notre devise : « la vie au plus près de ses racines ».
Pour répondre à une forte demande de la population de plus en plus vieillissante et après une étude menée par le centre local d’information et de coordination des Monts de Lacaune (CLIC), l’établissement réalisera deux extensions, une rénovation et créera une unité protégée pour personnes âgées désorientées. Désormais, la capacité d’accueil de la structure est de 65 lits.

L’entrée en institution est généralement synonyme d’inquiétude pour les futurs résidents et pour leur famille. L’environnement architectural et social est modifié et demande une nouvelle adaptation de ses habitudes de vie. C’est pourquoi nous mettons en place après quelques mois de vie au sein de l’institution, un projet personnalisé.

Dans le cadre du projet personnalisé, le résident est acteur et choisi d’inviter ou non son entourage à y participer. Ce projet interroge la vie de la personne, ses souhaits, ses habitudes, ses plaisirs et ses besoins. Il est co-construit avec l’équipe pluridisciplinaire. Ce temps d’échange est un moment essentiel de partage entre le résident, sa famille et l’équipe de St Agnès, cette dernière étant garante de l’expression du souhait du résident.